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croire au monde

Catégorie : Nishat

Nishat 186

Le noir de l’aile plus sensible

que le blanc du lagon.

Peut-être qu’on est ici pour l’ombre

non la lumière,

et pour que l’espèce porte.

Un effrangé déciderait

un instant de nos vies et pourquoi

Alain PRAUD

holderlin211 Nishat, Poésies Laisser un commentaire 29 novembre 20191 décembre 2019 0 Minutes

Nishat 185

Epars de fleurs de cerisiers

mêmement ici de frangipanes

On parle de ressource en vérité

La fleur a besoin d’eau comme l’esprit

Même si je vois les quatre mers

les cinq parfums Serai-je délivré

Alain PRAUD

holderlin211 Nishat, Poésies Laisser un commentaire 29 novembre 2019 0 Minutes

Nishat 184

Qui marchera sur mes brisées

tant elles sont inconfortables – la bête

a fui et donné le change au point

qu’elle-même s’est perdue

dans le désordre d’un ruisseau

où miroite une langue confuse

Quand l’arbalète est là, déjà

Alain PRAUD

holderlin211 Nishat, Poésies Laisser un commentaire 25 novembre 2019 0 Minutes

Nishat 183

Ce pays cependant de l’enfance

mais en couleur – ce blanc au dessus

des jarretelles des amies de maman

( mais en couleur impossible )

tant d’insomnies de jonquilles de larmes

( l’improbable parfum des larmes )

Alain PRAUD

holderlin211 Nishat, Poésies Laisser un commentaire 25 novembre 2019 0 Minutes

Nishat 182

Sur le parcours des ombres s’allongent

faites exprès pour divertir

Une balle est perdue dans un pin parasol

qui n’en peut mais Que lui importe

( même jardinées les plantes nous surplombent )

Nul ne le sait mais ce tournoi

finira comme une toile de Vallotton

Alain PRAUD

holderlin211 Nishat, Poésies Laisser un commentaire 13 novembre 2019 0 Minutes

Nishat 181

Plus on prétend s’éloigner de ce monde

et plus il nous retient par la manche

même humectée de larmes

Et si par cas il m’appelle ( supposons )

mais qu’appelle-t-il donc

Quelle est selon lui mon utilité

Comment séchera-t-il mes manches

Alain PRAUD

holderlin211 Nishat, Poésies Laisser un commentaire 8 novembre 2019 0 Minutes

Nishat 180

Comme ce monde va sombrer (peut-être)

vient un impromptu de Schubert avec la pluie

nourricière , le déroulé des choses muettes

et la pensée sous une lumière d’entresol

Viens pluie des fous paletot de l’humus

s’amincissant – quelle tentation formidable

d’encore effacer le vrai visage

Alain PRAUD

holderlin211 Nishat, Poésies Laisser un commentaire 8 novembre 20198 novembre 2019 0 Minutes

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