Moi et néant comme ils sont approchés
sur ce chemin de feuilles dorées
où nos jeunesses se sont effacées
Vient ce temps l’ivresse se dissipe
nuit tenace n’y luit que le marbre
Debout entre les cornes l’épée courbe
et lourde à la main une harpe
dans le silence absolu
Alain PRAUD
( 21 novembre )