Il faut vivre avec le sens de la perte
et du vide relatif sans doute mais
impérieux qui fait sa niche dans le foie
les poumons les choses intestines
( le cerveau a bien d’autres priorités )
– le vide matériel de la perte des gens
et parfois des choses (la moindre étoffe) –
dans des maisons devenues sonores
comme des manoirs sans âge
ou des tombeaux trop grands
Alain PRAUD
(19 août 2020)