Dans la chaleur de mes mains nues
dit mon confrère disparu le poète Iliazd
je tente de réchauffer des mains inexistantes
Et c’est seulement comme inexistantes
que je tente de les réchauffer car les
existants se détournent et m’ignorent
N’entendez-vous amis que partout
s’insinue un froid qu’il s’inscrit
Alain PRAUD