Nishat 146

Posant ma joue sur la beauté du monde
comme sur un mol oreiller (cette affaire
est si brève et hasardeuse)

Enfant j’aimais les coquelicots leur parfum
qui n’est que souvenir de parfum
et leurs pétales qu’on dirait
froissés par un parfumeur pressé

Surtout coquelicots j’aimais leur nom

Je ne sais si j’aimais les noms avant les choses

Alain PRAUD

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