C’est après notre vie que nous courons comme après
ces voix d’enfants sur la neige ( tombé derrière la butte
et le bois tout ensemble ) ou ce dix-cors l’été dans
l’herbe haute encore parfumée puissante ( souverain
comme elle, pas plus )
Et puis tout s’efface
Alain PRAUD
Saintes, 24 juin 2006