Nishat 117bis

Celui qu’on voulait n’est pas le poème
qu’on voit, il est caché derrière
mais où brume insoutenable

caresses de beautés qui n’ont
pas eu le temps de naître

Alain Praud

Un commentaire sur “Nishat 117bis

  1. C’est magnifique, prodigieux. Vous dites cela avec une économie, une élégance et une grâce. C’est d’une très grande vérité et d’une subtilité que seuls, peut-être, ceux qui écrivent peuvent comprendre et ressentir vraiment. Votre voix non seulement est audible mais elle est belle et transparente. Infiniment juste infiniment poétique. Avec ce léger voile de tristesse que l’on voit aux très grands poètes. Pourquoi ai je aussi pensé à Pavese dans son journal magnifique : Le dur métier de vivre. Merci.

    Je vous ai découvert sur facebook dernièrement où vous défendiez Roubaud (qu’à vrai dire je ne connais pas beaucoup) sur un texte à mon sens illisible et à mon goût insupportable. Vous voyez !!!!

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