Ce monde est un jardin ou paradis
chacun c’est l’usage a le plus parfumé
J’ai parcouru Nishat et Shalimar
mais d’autres ne sont qu’à moi je n’en dis rien
les eaux y circulent entre herbes rares
la plus grande part de cette eau que je bois
entre mes doigts comme ma vie s’écoule
et j’aime sur deux jambes sentir profondément
les forces à l’assaut
J’ai vu cela en acte sur toi mais
ce n’était pas un sujet de conversation
moins que les jeux télévisés la dérive
des continents l’avenir des espèces
(converser, comme un facteur d’éternité)
Alain PRAUD