Tu vois je suis un lac. Femme penchée sur moi,
me sondant pour trouver au fond ce qu’elle est.
Et puis ces mensonges, chandeliers, lune.
De dos je la vois et la représente avec fidélité,
elle me paie de larmes, de mains ondoyantes.
Je suis tout pour elle qui va, qui vient,
son visage au matin tient lieu de l’obscur.
Elle a noyé une fille en moi, et en moi une vieille
monte en elle chaque jour comme un poisson de ténèbre.
Sylvia PLATH
(traduction : Alain PRAUD)
Je découvre une traduction que vous avez faite d’un poème de Sylvia Plath en Février de cette année. J’ignorais tout de cette poétesse et vous m’avez donné l’envie de découvrir ses oeuvres. Soyez en remercié. Bien cordialement. Serge Herbold
PS Amicale pensée à Jade et Diane
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Merci Serge. Les commentaires sont rares.
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Je découvre une traduction que vous avez faite d’un poème de Sylvia Plath en Février de cette année. J’ignorais tout de cette poétesse et vous m’avez donné l’envie de découvrir ses oeuvres.Soyez en remercié. Bien cordialement.Serge Herbold
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