Nishat 103

Le châle de nuages s’est écarté
juste assez pour laisser entrer
quelques oiseaux du voisinage

Une enfant joue avec le sable du jardin
des grains de pavot tombent dans ses cheveux

L’été n’est plus loin ni le printemps
l’hiver n’est pas établi
Nous courons avec nos planètes à des vitesses
inimaginables par ceux qui les formulent

Mon petit frère ici tout va bien j’ai ta main
dans la mienne c’est jeudi nous marchons
au long des ateliers de la SNCF

C’est le printemps déjà le figuier sauvage
les guignes les prunelles astringentes
le jazz Paul Klee la beauté multiple
Une brume légère comme le repos

Alain PRAUD

pour Michel

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