Hier j’ai chanté pour la reine Mary la reine Caroline
et pour toi aussi
puisque même les anges tombent
toi qui donnais la vie le sort a pris la tienne
où es-tu ? comme le cache-cache des enfants
tout ce que tu étais (ton visage) est devenu question
penser à ce peu de cendres, comment fait-on ?
ton visage d’enfant, de jeune fille occupe le ciel
il s’y passe à grand vent des choses considérables
inexplicablement ta mort m’allège
flottant juste sous la surface des larmes
« suis-moi . je ne suis nulle part »
j’entends (je n’entends pas) l’inflexion douce
« mon parrain »
(je n’entends plus)
au moment le moins attendu je sais
que tu viendras traverser mes rêves
Alain PRAUD
Très émouvant, et pourtant sobre, friable, évasif, ou justement pour cette raison.
« Penser à ce peu de cendres, comment fait-on ? » Et cependant on tente de croire à la survie, c’est tout le paradoxe, « suis-moi . je ne suis nulle part »
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Merci Arion. C’est ainsi, en effet.
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