Un deuil nous enveloppe (un seulement)
avec la poussière irisée, qui retombe
dans l’auge des siècles – où étiez-vous
encens mitres chasubles Voyez-vous
qu’on insulte de dieu la face inassignable
Ce monde un coffret parfumé non pour tous
mais pour les seuls ailés, ceux du verbe
inépuisé – un deuil adouci de palmes
(ce monde silencieux comme inerte)
Il faut aller dans le soleil
et casser des noix extraordinaires
ouvrir des coquillages qui n’attendaient
que nous frères soeurs rien
Alain PRAUD