tu l’as voulu salut bois couronnés
ou ces brelans d’humanité impavide
artiche blé oseille et autres condiments
sublimés par un art à la va comme je te
tel que chez Rilke Apollinaire et à vide
ta mort une mer à peine au paysage
orbi et orbi calmos urbain suffirait
à tes ambitions de matou haret
si c’est vrai ce qu’on dit tout un âge
tabassé a laissé son empreinte au ciment
ton sur ton tes héros se sont montgolfiés
or ambre safran soufre métal Que vienne
ah le temps dont on s’éprenne solfié
sur la planche à myrtille corde à vide
terrain perpétué pour qui se veut amant
amants toi et toi chantés en pure perte
une fois ou jamais version sans les cuivres
rappelant sous l’aile et sous l’un coup délivre
l’espace attribué à qui n’a jamais fui
et coule entre ses doigts tu crois que c’est du sable
Alain PRAUD