Ombre, de celles qui ne s’en laissent
Pas conter, ombre guerrière et maternelle
Arche cependant légère, vacillante
Ajourée d’astres infimes de notes sitôt
Evanouies, presque de brindilles mais
Cotonneuses ( dans cette ombre la voix menacée
De s’éteindre par trop de douceur alentour )
A la fin n’a presque plus de coeur ni d’ombre
Le contour du soi transparent parmi l’herbe
Les sources le vent capricieux : il faut aller
(Ce nerf de procéder sous le cri du ciel)Alain PRAUD