Nishat 58

Herbes ce temps passé à nous sourire
En écrivant des nombres sur l’eau des rivières
Etait-il temps perdu pour la poésie qu’importe
Le temps perdu pour la poésie ailleurs se retrouve
La vie s’engrène sur la vie les enfants les yeux
De marron d’Inde et lapis-lazuli qu’on voit luire
Les nuits d’été dans les buissons de prunelliers
–  Lames d’air des lacs cliquet régulier des rails
Lointains pays, brumes proches : ce temps passé
Nous enveloppe ainsi qu’une seconde peau
Et qui nous accompagne mouchetée de signes
Peu à peu effacés       si familiers

Alain PRAUD

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