Comme un tapis de tierces et de quintes ce monde
Obstiné à être avec ou sans nous ( couche après couche
De scories rouges ) peuplé du bourdon de nos ailes
Infimes , qui ne savent lumière ou nuit ,
dévide
Son harmonieux grief : soleil voilé , forêt blessée , rives
Abruptes ( trop fières en somme ) horizons safranés
Et la passion désespérée d’y être purement et simplement
Alain PRAUD