Colline douce pente silence
On s’attend à quelque oiseau mais non
Les oiseaux ont émigré avec la vigne ( on ne sait
Où ) et par les hautes fenêtres de nos vies
Semble couler une lumière égale
Mémoire écrite sur une urne qui s’efface
Comme décline un jour poudreux , rose
Et que se dissipe un peu plus la chaleur des êtres
Alain PRAUD
bonjour Alain,
Comme tu dis: la poésie est un alcool fort et je ne sais pas si un jour j’en prendrai; mais ton dernier me plait beaucoup… a bientot
nadine
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J’aime la mélancolie qui émane de ce poème, « poudreuse et rose » elle aussi, et le renoncement, presque tranquille, à tout : à la vie ?
Bises
Lod
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La poésie des Troubadours (Jaufré Rudel…) c’est un peu ça : lyrisme ET renoncement. Et traduit en gascon ce poème le dit sans doute mieux (j’en profite pour préciser que Bernat Arrous, un de mes plus anciens élèves ou mieux: disciples – ainsi qu’il se considère – est un brillant linguiste, certifié d’occitan certes mais aussi versé dans les langues amérindiennes (sa fille a un prénom algonquin si je ne m’abuse). Il est cher à mon coeur et je me sens honoré qu’il ait pris la peine (c’en est une) de me traduire (il dit:adapter) en gascon.
Cela dit je ne sais pas complètement ce que dit ce poème…comme toujours.
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