C’est après notre vie que nous courons comme après
Ces voix d’enfants sur la neige ( tombé derrière la butte
Et le bois , tout ensemble ) ou ce dix-cors l’été dans
L’herbe haute encore parfumée puissante ( souverain
Comme elle , pas plus )
Et puis tout s’effaceC’est après notre vie entrant par une porte
Que nous ne connaissons plus sortant par l’autre
Droite et tendue d’organes plats comme un film
D’ Ingmar Bergman et cependant rieuse
On approche en frémissant personne ne vient
Le gardien se sera assoupi le coeur serré d’autre manière :
Ne progressez qu’à pas feutrés c’est sur mes rêves
Que vous marchez comme sur les oeufs impénétrables
Du possible – on s’y mirera
Alain PRAUD